« … Je lève mes yeux vers toi, Qui sièges dans les cieux. 2Voici, comme les yeux des serviteurs sont fixés sur la main de leurs maîtres, Et les yeux de la servante sur la main de sa maîtresse, Ainsi nos yeux se tournent vers l’Éternel, notre Dieu, Jusqu’à ce qu’il ait pitié de nous. » (Psaume 123.1–2)
Les paroles de ce psaume sont source d’encouragement pour tous ceux et celles qui sont touchés par une épreuve qui dure déjà depuis un certain temps. En effet le psalmiste nous entraîne dans sa prière et son attente de secours. Par la même occasion il nous sert de guide dans la marche de la foi où il n’est pas question de rester immobile et contemplatif mais, « il faut avancer pas après pas » et franchir ainsi les divers paliers qui nous permettent de nous approcher toujours plus de Dieu.
La prière (Psaume 121.1) nous décrit l’un de ces paliers : « Je lève les yeux vers les montagnes… D’où me viendra le secours ? … » L’enfant de Dieu avance dans cette ascension spirituelle, par la prière et l’intimité avec Dieu en prenant le temps et en avançant pour arriver sur la « montagne sainte ». Après quoi, il continue de prier en disant « … Je lève mes yeux vers toi, Qui sièges dans les cieux » (Psaume 123.1).
Alors que nous pourrions nous attendre à une incroyable description de la gloire de Dieu, de la forme et de l’éclat du trône et de la présence de myriades d’anges, il nous est dit : «2Voici, comme les yeux des serviteurs sont fixés sur la main de leurs maîtres, Et les yeux de la servante sur la main de sa maîtresse, Ainsi nos yeux se tournent vers l’Éternel… ». Rester centré sur les mains de l’Éternel, dans l’attente d’un geste qui nous indique la marche à suivre.
Jésus lui-même nous enseigne à agir ainsi « Jésus reprit donc la parole, et leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement.20Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu’il fait; et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’étonnement. » (Jean 5.19–20)
Quel merveilleux enseignement et quel incroyable conseil pour chacun de nous. Avancer malgré les diverses épreuves en sachant que la plus grande et merveilleuse récompense nous attend, voir la main de Dieu à l’œuvre. Alors les souffrances et la longue attente laissent la place au miraculeux de Dieu. Nos limites humaines ne peuvent en aucun cas être attribuées à Dieu, donc attendons-nous à réaliser et à expérimenter la grandeur illimitée de Dieu.
Oui, « Ainsi nos yeux se tournent vers l’Éternel, notre Dieu, Jusqu’à ce qu’il ait pitié de nous » expérimentant ainsi cette merveilleuse grâce qui est réservée à tous ceux qui se confient en l’Éternel car ils pourront proclamer avec assurance : « Le secours me (vient) de l’Éternel, Qui a fait les cieux et la terre.3Il ne permettra pas que ton pied chancelle ; Celui qui te garde ne sommeillera pas. » (Psaume 121.2–3).
Pour réaliser la bonté de Dieu qui transforme le mal en bien nous devons davantage réaliser et vivre dépendants de Lui « … Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. » (Jean 15.5) C’est seulement à ce moment-là que les larmes qui ont abondamment coulé de nos yeux et qui se sont répandues comme une eau qui arrose la terre, permettront à la semence qu’elle cache en elle-même et qui attend patiemment, de produire du fruit.
Gardons nos yeux fixés sur Dieu et continuons à répandre notre cœur « Fais-nous grâce, Éternel, fais-nous grâce ! » (Psaume 123.3)
Agissant ainsi nous vivrons l’accomplissement de Sa parole : « Sois sans crainte, Car je suis avec toi ; N’ouvre pas des yeux inquiets, Car je suis ton Dieu ; Je te fortifie, Je viens à ton secours, Je te soutiens de ma droite victorieuse. » (Esaïe 41.10)