La lecture des évangiles nous permet de cheminer avec Jésus et de prendre connaissance de ses enseignements et des miracles qu’il a accompli pendant son ministère en tant qu’homme, tout étant pleinement Dieu.
Je ne compte plus les fois où je me suis dit, « Oh quelle incroyable joie et quel honneur pour les hommes et les femmes de son temps d’avoir vécu tout cela ». Vous imaginez un instant ? Écouter et voir Jésus à l’œuvre. On pourrait presque croire que tous les témoins n’ont pu faire autrement que de croire. Et que dire de ceux qui ont grandi avec Jésus, de ses voisins ? Et pourtant…
« Lorsque Jésus eut achevé ces paraboles il partit de là. 54Il se rendit dans sa patrie et se mit à enseigner dans leur synagogue, de telle sorte qu’ils étaient étonnés et disaient : D’où lui viennent cette sagesse et ces miracles ? 55N’est-ce pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie ? Et ses frères, Jacques, Joseph, Simon et Jude ? 56Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes parmi nous ? D’où lui vient donc tout cela ? 57Et il était pour eux une occasion de chute. Mais Jésus leur dit : Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie et dans sa maison. 58Et il ne fit pas, là, beaucoup de miracles, à cause de leur incrédulité. » (Matthieu 13.53–58)
Ces hommes et ces femmes qui connaissaient Jésus de Nazareth ont été frappés des paroles et des prodiges accomplis, néanmoins ils n’ont pas pris la peine de le connaître en tant que Jésus le Messie.
L’erreur commise par les Nazaréens ? La fausse connaissance ! Et cela équivaut à croire que l’on connaît mais sans véritablement connaître. D’ailleurs les versets 55 et 56 nous disent : « 55N’est-ce pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie ? Et ses frères, Jacques, Joseph, Simon et Jude ? 56Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes parmi nous ? D’où lui vient donc tout cela ? ». Oh quelle tristesse, n’est-ce-pas ?
Mais qu’en est-il de nos jours ? Force est de constater que l’approche choisie par bien des hommes et des femmes de notre génération n’est pas bien différente. La connaissance acquise culturellement ou par religiosité conduit très souvent à la même terrible erreur. Croire connaître Dieu, sa Parole, sa volonté et en vérité ne pas vivre et marcher avec Dieu. « Mon peuple périt, Parce qu’il lui manque la connaissance. Puisque tu as rejeté la connaissance …» (Osée 4.6)
Tout cela n’est pas nouveau ! La bible nous en parle et elle nous met en garde pour nous éviter d’en faire de même. A ce titre nous pouvons citer l’apôtre Paul qui nous apporte une réponse très claire quant au fait de vivre et agir religieusement et vivre et agir avec une foi véritable et profonde « Certes, la circoncision est utile, si tu pratiques la loi ; mais si tu transgresses la loi, ta circoncision devient incirconcision. 26Si donc l’incirconcis observe les ordonnances de la loi, son incirconcision ne sera-t-elle pas comptée comme circoncision ? 27L’incirconcis de nature, qui accomplit la loi, ne te condamnera-t-il pas, toi qui la transgresses, tout en ayant la lettre (de la loi) et la circoncision ? 28Le Juif, ce n’est pas celui qui en a les apparences ; et la circoncision, ce n’est pas celle qui est apparente dans la chair. 29Mais le Juif, c’est celui qui l’est intérieurement ; et la circoncision, c’est celle du cœur, selon l’esprit et non selon la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu. » (Romains 2.25–29)
Croire connaître ne se résume donc à rien de plus qu’à de l’apparence. Lorsque Dieu règne dans le cœur de l’homme, le véritable savoir siège au plus profond du cœur. Tout prend source en Dieu et tout est pour Sa gloire. Les Nazaréens avaient vu en Jésus l’homme dont ils avaient été les voisins, mais ils n’avaient pas su reconnaître le Messie dont les prophètes avaient parlé. Leur incrédulité a été le fruit de leur « connaissance », et la bible nous dit que « 58… il ne fit pas, là, beaucoup de miracles, à cause de leur incrédulité. »
Je pense que nous pouvons affirmer que connaître Jésus permet de savoir le « reconnaître » et cela même si les autres pensent autrement. Un cœur habité et dirigé par Dieu, sait reconnaître Dieu et son œuvre en toutes circonstances. « Jésus, arrivé sur le territoire de Césarée de Philippe, posa cette question à ses disciples : Au dire des gens, qui suis-je, moi, le Fils de l’homme ? 14Ils répondirent : Les uns disent Jean-Baptiste ; d’autres, Élie ; d’autres, Jérémie, ou l’un des prophètes. 15Mais vous, leur dit-il, qui dites-vous que je suis ? 16Simon Pierre répondit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. 17Jésus reprit la parole et lui dit : Tu es heureux, Simon, fils de Jonas ; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux. » (Matthieu 16.13–17).
Connaissons-nous Dieu ou croyons-nous le connaître ? La Parole de Dieu nous adresse une merveilleuse invitation « Connaissons, cherchons à connaître l’Éternel ; Sa venue est aussi certaine que celle de l’aurore. Il viendra pour nous comme une ondée, Comme la pluie du printemps qui arrose la terre. » (Osée 6.3)
Jésus a dit « Voici : « je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi. » (Apocalypse 3.20)
Fermons la porte à l’incrédulité et ouvrons la porte à Jésus. Nous vivrons alors le plus grand des miracles : « Le salut de notre âme » avec l’assurance de Sa présence dans notre cœur et dans notre vie pour l’éternité.
Pasteur Emmanuel INSINGA