Vous rappelez-vous des premiers énoncés des cours d’arithmétique du style « Nicolas a 10 bonbons. Il en donne 4 à Léa. Combien de bonbons lui reste-t-il ? » quelqu’un pourrait être tenté de répondre « pas assez ». En effet lorsque la demande dépasse l’offre nous avons tendance à dire que nous n’avons pas grand-chose, en tous cas les règles d’arithmétique nous y obligent.
Bien souvent la vie nous confronte à des situations devant lesquelles nous sommes humainement obligés de reconnaitre que nous sommes démunis, et si on apprenait à résoudre nos problèmes avec les règles d’arithmétique de Dieu ?
Je vous invite donc à partager ces quelques lectures bibliques très instructives et nous referons un point ensembles par la suite.
«Jésus, ayant appelé ses disciples, dit: Je suis ému de compassion pour cette foule; car voilà trois jours qu’ils sont près de moi, et ils n’ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun, de peur que les forces ne leur manquent en chemin.33Les disciples lui dirent: Comment nous procurer dans ce lieu désert assez de pains pour rassasier une si grande foule? 34Jésus leur demanda: Combien avez-vous de pains? Sept, répondirent-ils, et quelques petits poissons. 35Alors il fit asseoir la foule par terre, 36prit les sept pains et les poissons, et, après avoir rendu grâces, il les rompit et les donna à ses disciples, qui les distribuèrent à la foule. 37Tous mangèrent et furent rassasiés, et l’on emporta sept corbeilles pleines des morceaux qui restaient. 38Ceux qui avaient mangé étaient quatre mille hommes, sans les femmes et les enfants. 39Ensuite, il renvoya la foule, monta dans la barque, et se rendit dans la contrée de Magadan. » (Matthieu 15.32–39)
Plus de quatre mille personnes et rien que 7 pains et quelques petits poissons…
« Une femme d’entre les femmes des fils des prophètes cria à Élisée, en disant: Ton serviteur mon mari est mort, et tu sais que ton serviteur craignait l’Éternel; or le créancier est venu pour prendre mes deux enfants et en faire ses esclaves. 2Élisée lui dit: Que puis-je faire pour toi? Dis-moi, qu’as-tu à la maison? Elle répondit: Ta servante n’a rien du tout à la maison qu’un vase d’huile. 3Et il dit: Va demander au dehors des vases chez tous tes voisins, des vases vides, et n’en demande pas un petit nombre. 4Quand tu seras rentrée, tu fermeras la porte sur toi et sur tes enfants; tu verseras dans tous ces vases, et tu mettras de côté ceux qui seront pleins. 5Alors elle le quitta. Elle ferma la porte sur elle et sur ses enfants; ils lui présentaient les vases, et elle versait. 6Lorsque les vases furent pleins, elle dit à son fils: Présente-moi encore un vase. Mais il lui répondit: Il n’y a plus de vase. Et l’huile s’arrêta. 7Elle alla le rapporter à l’homme de Dieu, et il dit: Va vendre l’huile, et paie ta dette; et tu vivras, toi et tes fils, de ce qui restera. » (2 Rois 4.1–7)
Une dette conséquente, pas de moyens pour vivre et rien qu’un vase d’huile…
« Comme il arrivait à l’entrée de la ville, voici, il y avait là une femme veuve qui ramassait du bois. Il l’appela, et dit: Va me chercher, je te prie, un peu d’eau dans un vase, afin que je boive. 11Et elle alla en chercher. Il l’appela de nouveau, et dit: Apporte-moi, je te prie, un morceau de pain dans ta main. 12Et elle répondit: L’Éternel, ton Dieu, est vivant! je n’ai rien de cuit, je n’ai qu’une poignée de farine dans un pot et un peu d’huile dans une cruche. Et voici, je ramasse deux morceaux de bois, puis je rentrerai et je préparerai cela pour moi et pour mon fils; nous mangerons, après quoi nous mourrons. 13Élie lui dit: Ne crains point, rentre, fais comme tu as dit. Seulement, prépare-moi d’abord avec cela un petit gâteau, et tu me l’apporteras; tu en feras ensuite pour toi et pour ton fils. 14Car ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël: La farine qui est dans le pot ne manquera point et l’huile qui est dans la cruche ne diminuera point, jusqu’au jour où l’Éternel fera tomber de la pluie sur la face du sol. 15Elle alla, et elle fit selon la parole d’Élie. Et pendant longtemps elle eut de quoi manger, elle et sa famille, aussi bien qu’Élie. » (1 Rois 17.10–15)
Une grande famine et comme ressources rien qu’une poignée de farine et un peu d’huile…
« C’est à cause de votre incrédulité, leur dit Jésus. Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne: Transporte-toi d’ici là, et elle se transporterait; rien ne vous serait impossible. » (Matthieu 17:20)
Rien qu’une foi de la taille d’un grain de sénevé face aux défis grands comme une montagne…
« Je vous dis encore que, si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux.20Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux. » (Matthieu 18.18–20)
Rien que l’accord de deux ou trois suffit pour être dans la présence de Jésus et pour être exaucé par son Père…
En résumé :
1. Rien que 7 pains et quelques petits poissons… pour plus de quatre mille personnes
2. Rien qu’un vase d’huile… pour régler une dette conséquente et pour vivre
3. Rien qu’une poignée de farine et un peu d’huile… comme ressources face à une grande famine
4. Rien qu’une foi de la taille d’un grain de sénevé pour faire face aux défis grands et hauts comme une montagne…
5. Rien que si deux ou trois s’accordent suffit pour être dans la présence de Jésus et pour être exaucé par son Père…
Rien que … ça peut sembler pas grand-chose mais entre les mains de Dieu tout peut devenir une occasion d’expérimenter sa grandeur. Ces mêmes problèmes ou défis qui nous semblent insurmontables se transforment en miracles divins. Pour que cela se produise nous devons nécessairement nous référer aux méthodes de Dieu en lui faisant une entière confiance.
Rien ne se serait produit si les disciples, ainsi que tous les autres, n’avaient obéis aux directives de Dieu. De la même manière, pour nous aussi, rien ne se produira jamais si nous n’acceptons pas de faire ce que Dieu nous demande.
Alors, et si nous commencions par regarder autrement ce « rien que… » en nous appuyant sur la parole de Jésus qui a dit que « Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu. » (Luc 18.27)
Pasteur Emmanuel INSINGA