“ Trois jours après, il y eut des noces à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là, 2 et Jésus fut aussi invité aux noces avec ses disciples. 3 Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit: Ils n’ont plus de vin. 4 Jésus lui répondit: Femme, qu’y a–t–il entre moi et toi? Mon heure n’est pas encore venue. 5 Sa mère dit aux serviteurs: Faites ce qu’il vous dira. 6 Or, il y avait là six vases de pierre, destinés aux purifications des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures. 7 Jésus leur dit: Remplissez d’eau ces vases. Et ils les remplirent jusqu’au bord. 8 Puisez maintenant, leur dit–il, et portez–en à l’ordonnateur du repas. Et ils en portèrent. 9 Quand l’ordonnateur du repas eut goûté l’eau changée en vin, –ne sachant d’où venait ce vin, tandis que les serviteurs, qui avaient puisé l’eau, le savaient bien, –il appela l’époux, 10 et lui dit: Tout homme sert d’abord le bon vin, puis le moins bon après qu’on s’est enivré; toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent. 11 Tel fut, à Cana en Galilée, le premier des miracles que fit Jésus. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.” (Jean 2:1-11)
La première chose que Jésus demande c’est que « les vases soient remplis ».
Le texte nous dit qu’ils contenaient deux ou trois mesures ; la condition des vases peut sembler normale car leur fonction était de fournir l’eau nécessaire pour que les invités puissent se laver « se purifier ».
“ Or, les pharisiens et tous les Juifs ne mangent pas sans s’être lavé soigneusement les mains, conformément à la tradition des anciens; 4 et, quand ils reviennent de la place publique, ils ne mangent qu’après s’être purifiés.” (Marc 7:3-4a)
Avant de se nourrir il était coutume de prendre le temps de se laver ; nos vases avaient donc servi à cela mais ce service les avait vidés d’une partie de leur contenu.
La parole de Dieu fait à quelques reprises le parallèle entre nos cœurs et des vases ; il me semble important de considérer que nous pouvons être des vases consacrés au service des autres mais il est important aussi que nous puissions être renouvelés dans le service, remplis d’eau fraiche et propres pour pouvoir continuer à servir.
Chers lecteurs l’eau dont nous avons besoin doit être puisée en Jésus-Christ : “Quiconque boit de cette eau aura encore soif; 14 mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.” (Jean 4:13-14)
Il est important que l’eau soit pure donc :“approchons–nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure.” (Hébreux 10:22)
Mais pourquoi Jésus veut des vases pleins ?
- Des vases qui ne sont pas pleins peuvent accueillir d’autres éléments qui pourront corrompre et même pourrir l’eau qu’ils contiennent.
- La plénitude est une nécessité et aussi symbole d’efficacité.
- Pour pouvoir être changé il est nécessaire de se laisser remplir
Vers. 7 « Et ils les remplirent jusqu’au bord »
Sommes-nous disposés à nous laisser remplir jusqu’au bord ?
La deuxième instruction que Jésus donna aux serviteurs fut : « Puisez maintenant »
Avant cette plénitude et ce changement fondamental du cœur il n’était pas possible d’être une source de bonheur pour les autres :
“Et ils furent tous remplis du Saint–Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer.” (Actes 2:4)
Puiser avant cette réelle transformation n’aurait pas plus donné que de la simple eau : “Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire.” (Jean 15:5)
Jésus est celui qui connait les temps, et qui accompli pleinement toutes choses au moment précis ; Jésus connait nos cœurs et il sait où nous en sommes avec notre croissance spirituelle : “Puis il dit à tous: Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui–même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive.” (Luc 9:23)
Maintenait : c’est le temps
“ Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux: 2 un temps pour naître, et un temps pour mourir; un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui a été planté; 3 un temps pour tuer, et un temps pour guérir; un temps pour abattre, et un temps pour bâtir; 4 un temps pour pleurer, et un temps pour rire; un temps pour se lamenter, et un temps pour danser; 5 un temps pour lancer des pierres, et un temps pour ramasser des pierres; un temps pour embrasser, et un temps pour s’éloigner des embrassements; 6 un temps pour chercher, et un temps pour perdre; un temps pour garder, et un temps pour jeter; 7 un temps pour déchirer, et un temps pour coudre; un temps pour se taire, et un temps pour parler; 8 un temps pour aimer, et un temps pour haïr; un temps pour la guerre, et un temps pour la paix. 9 Quel avantage celui qui travaille retire–t–il de sa peine? 10 J’ai vu à quelle occupation Dieu soumet les fils de l’homme. 11 Il fait toute chose bonne en son temps; même il a mis dans leur cœur la pensée de l’éternité, bien que l’homme ne puisse pas saisir l’oeuvre que Dieu fait, du commencement jusqu’à la fin. 12 J’ai reconnu qu’il n’y a de bonheur pour eux qu’à se réjouir et à se donner du bien–être pendant leur vie; 13 mais que, si un homme mange et boit et jouit du bien–être au milieu de tout son travail, c’est là un don de Dieu. 14 J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait durera toujours, qu’il n’y a rien à y ajouter et rien à en retrancher, et que Dieu agit ainsi afin qu’on le craigne.” (Ecclésiaste 3:1-14)
Troisième et dernière instruction : « Portez-en à l’ordonnateur du repas. »
“Puisez maintenant, leur dit–il, et portez–en à l’ordonnateur du repas. Et ils en portèrent. Et lui dit: Tout homme sert d’abord le bon vin, puis le moins bon après qu’on s’est enivré; toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent. 11 Tel fut, à Cana en Galilée, le premier des miracles que fit Jésus. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.” (Jean 2:10-11)
Le verset 10 nous parle d’un homme « l’ordonnateur ». Nous pouvons considérer et comparer sa fonction avec celle du majordome, chargé d’organiser le festin ; le maître de la maison ne remplissait jamais ce rôle.
Il est normal de se poser les questions suivantes :
- Pour quelle raison les serviteurs sont allés voir Marie et Jésus au lieu d’aller voir « l’ordonnateur » ?
- Comment s’y était-il pris pour préparer les noces ?
Des questions auxquelles nous pouvons, ou pas, apporter des réponses mais en tout cas ce qui est important c’est de regarder à la manière d’agir de Jésus.
En ce qui concerne Marie : Jésus place de suite les choses dans la bonne dimension. V4 Jésus lui répondit: Femme, qu’y a–t–il entre moi et toi?
Personne ne peut et ne doit se placer entre l’homme et Dieu. Nous ne devons à aucun moment nous placer en intermédiaires car cette place revient de droit à Jésus. Il est le seul médiateur entre l’homme et son Créateur.
En ce qui concerne « l’ordonnateur » Jésus va faire de lui le porteur d’une bonne nouvelle : Tout homme sert d’abord le bon vin, puis le moins bon après qu’on s’est enivré; toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent.
Si nous avons connu des bonnes choses et que nous avons planifié notre vie selon certaines règles, sachons que Dieu a pour nous des choses meilleures et des plans meilleurs.
En conclusion de notre méditation j’aimerais vous proposer 2 pistes de réflexions :
- Êtes-vous prêts à être des vases remplis ?
- Êtes-vous disponibles pour Christ ?
Pasteur INSINGA C. Emmanuel