Avez-vous déjà eu l’occasion d’observer une pierre précieuse ?
Ce que je voudrais évoquer c’est l’effet qui se produit quand la lumière éclaire une pierre précieuse. Les différentes facettes produisent des jeux de lumière et des reflets merveilleux qui sont incroyablement beaux à observer.
Eh bien ! la Parole de Dieu est encore plus précieuse que toutes les pierres et les diamants de ce monde. Sa valeur ne peut être estimée et ce qui est le plus merveilleux, c’est que Dieu nous a accordé la grâce et l’honneur de la tenir entre nos mains. Mais il veut qu’elle soit serrée dans notre cœur.
« Tu aimeras l’Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. 6Et ces paroles que je te donne aujourd’hui seront dans ton cœur ». (Deutéronome 6.5–6 La colombe)
Quand nous observons la parole de Dieu et que nous sommes éclairés par la Lumière du Saint-Esprit nous découvrons les diverses facettes et les merveilleuses et précieuses promesses que Dieu a préparé pour nous.
Aimeriez-vous observer la parole de Dieu comme l’on fait avec une pierre précieuse ?
Mais avant tout, je pense qu’il est important de comprendre et de se rappeler que les diamants sont bien cachés et que pour les trouver il faut creuser.
Le livre des Lamentations de Jérémie est un poème ancien qu’on appelle un chant funèbre. Il est anonyme, même si les traditions juives et chrétiennes l’ont toutes deux, et depuis longtemps, attribué à Jérémie. Les lamentations de Jérémie appartiennent à la période qui a suivi les terribles évènements du siège et de la destruction de Jérusalem.
La description est très vivante : les murs de la ville ont été détruits, les bâtiments sont en ruine et les rues désertes. Une poignée de personnes a survécu et a même recours, secrètement, au cannibalisme.
La ville est comme une veuve, privée de son mari et de ses enfants. Elle est dépourvue d’amis, sans défense, sans réconfort, sans recours et sans espoir. Pire encore : « Le Seigneur a rejeté son autel, dédaigné son sanctuaire » (Lamentations 2.7)
C’est-à-dire que les sacrifices, les fêtes et les Sabbats ne sont plus observés. Le terrible jugement de Dieu est tombé sur son peuple. Le prophète dit qu’il est comme un homme qui marche, non dans la lumière, mais dans les ténèbres (Lamentations 3.2)
Écoutons maintenant son récit : (Lamentations 3 :17 / 21-25 Français Courant) :« J’ai été privé d’une vie paisible, j’ai oublié ce qu’est le bonheur… / 21 Mais voici ce que je veux me rappeler, voici ma raison d’espérer : 22 Les bontés du Seigneur ne sont pas épuisées, il n’est pas au bout de son amour. 23 Sa bonté se renouvelle chaque matin. Que ta fidélité est grande, Seigneur ! 24 Je le dis : le Seigneur est mon trésor, voilà pourquoi j’espère en lui. 25 Le Seigneur est bon pour qui compte sur lui, pour qui se tourne vers lui. »
Je vous invite donc à lire ensemble le texte de Lamentations 3.21-25 dans diverses versions :
(La colombe) « Voici ce que je veux repasser en mon cœur, Ce pourquoi j’espère : 22C’est que la bienveillance de l’Éternel n’est pas épuisée, Et que ses compassions ne sont pas à leur terme ; 23Elles se renouvellent chaque matin. Grande est ta fidélité ! 24L’Éternel est mon partage, dit mon âme ; C’est pourquoi je veux m’attendre à lui. 25L’Éternel est bon pour qui espère en lui, Pour celui qui le cherche.»
(L. Segond) « Voici ce que je veux repasser en mon cœur, Ce qui me donnera de l’espérance. 22Les bontés de l’Éternel ne sont pas épuisées, Ses compassions ne sont pas à leur terme; 23Elles se renouvellent chaque matin. Oh! que ta fidélité est grande! 24L’Éternel est mon partage, dit mon âme; C’est pourquoi je veux espérer en lui. 25 L’Éternel a de la bonté pour qui espère en lui, Pour l’âme qui le cherche »
(Segond 21) « Voici ce que je veux méditer pour garder espoir : 22les bontés de l’Éternel ne sont pas épuisées, ses compassions ne prennent pas fin; 23elles se renouvellent chaque matin. Que ta fidélité est grande! 24Je le déclare, l’Éternel est mon bien, c’est pourquoi je veux m’attendre à lui. 25L’Eternel a de la bonté pour celui qui compte sur lui, pour celui qui le recherche. 26Il est bon d’attendre en silence le secours de l’Eternel. »
(Français Courant) « Mais voici ce que je veux me rappeler, voici ma raison d’espérer : 22 Les bontés du Seigneur ne sont pas épuisées, il n’est pas au bout de son amour. 23 Sa bonté se renouvelle chaque matin. Que ta fidélité est grande, Seigneur ! 24 Je le dis : le Seigneur est mon trésor, voilà pourquoi j’espère en lui. 25 Le Seigneur est bon pour qui compte sur lui, pour qui se tourne vers lui. »
Trois mots à retenir : Bonté, amour et fidélité.
Ces trois mots sont l’essence même de l’alliance de Dieu avec Israël et disent Sa fidélité envers cette alliance.
C’est bien de cela que le prophète veut se souvenir et qui lui donne de l’espoir. Et pourtant :
1) Tout autour de lui est dévastation complète.
2) En lui sont le doute, la peur et la douleur.
Seule l’assurance de la fidélité de Dieu dans son alliance peut le sécuriser.
Au verset 20, Jérémie pense à ses afflictions, mais au verset 21, il veut se souvenir de l’amour de Dieu dans son alliance.
Il en est de même pour nous. Penser à nous-mêmes et à nos souffrances ne nous conduit qu’au désespoir ; mais penser à Dieu et à sa fidélité nous donne de l’espoir.
« Car le Seigneur ne rejette pas à toujours. 32Mais, lorsqu’il afflige, il a compassion Selon sa grande bienveillance ; 33Car ce n’est pas volontiers qu’il humilie Et qu’il afflige les fils d’homme. » (Lamentations 3.31–33Colombe)
« Mais voici ce que je veux me rappeler, voici ma raison d’espérer : 22 Les bontés du Seigneur ne sont pas épuisées, il n’est pas au bout de son amour. 23 Sa bonté se renouvelle chaque matin. Que ta fidélité est grande, Seigneur ! 24 Je le dis : le Seigneur est mon trésor, voilà pourquoi j’espère en lui. 25 Le Seigneur est bon pour qui compte sur lui, pour qui se tourne vers lui. »
Même si : « J’ai été privé d’une vie paisible, j’ai oublié ce qu’est le bonheur. 18 Je le dis : je n’ai plus d’avenir, je n’attends plus rien du Seigneur. 19 Je suis errant et humilié ; y penser est un amer poison pour moi. 20 Je n’en peux rien oublier et je reste accablé. 21 Mais voici ce que je veux me rappeler, voici ma raison d’espérer : 22 Les bontés du Seigneur ne sont pas épuisées, il n’est pas au bout de son amour. 23 Sa bonté se renouvelle chaque matin. Que ta fidélité est grande, Seigneur ! 24 Je le dis : le Seigneur est mon trésor, voilà pourquoi j’espère en lui. 25 Le Seigneur est bon pour qui compte sur lui, pour qui se tourne vers lui. 26 Il est bon d’espérer en silence la délivrance que le Seigneur enverra. 27 Il est bon pour l’homme d’avoir dû se plier à des contraintes dès sa jeunesse. 28 Qu’il s’isole en silence quand le Seigneur lui impose une épreuve ! 29 Qu’il s’incline, la bouche dans la poussière, dans l’espoir que le Seigneur intervienne ! 30 Qu’il tende la joue à celui qui le frappe, et qu’il se laisse abreuver d’insultes ! 31 Car le Seigneur n’est pas de ceux qui rejettent pour toujours. 32 Même s’il fait souffrir, il reste plein d’amour, tant sa bonté est grande. 33 Ce n’est pas de bon cœur qu’il humilie et qu’il fait souffrir les humains. » (Lamentations 3.17–33 Français Courant)
Il est précieux pour nous de méditer et comprendre tout cela
Pasteur E. INSINGA
