Dans la deuxième lettre à Timothée 1.12, l’apôtre Paul affirme « … je sais en qui j’ai cru ». Ces paroles nous donnent un point de départ pour ces quelques réflexions.
Il y a en effet trois catégories de personnes : celles qui ne savent pas en qui croire, celles qui ont cru dans une confession de foi erronée, et enfin, celles qui comme l’apôtre Paul, savent en qui elles ont cru.
- Celles qui ne savent pas en qui croire
Généralement la raison de cette position réside dans l’affirmation qu’il y a tellement de religions et que toutes prétendent présenter la vérité et parler dans le nom de Dieu. En écoutant les divers arguments, toutes se targuent d’avoir une histoire millénaire, toutes se font fortes de leur extension géographique et de la croissance numérique ainsi que de la dimension prophétique de leur fondateur.
Qui croire ? et comment se repérer dans autant de diversité de messages ? Chacune veut vous attirer vers elle.
Comment décider ? Qui ne sait pas en qui croire conclu généralement par dire qu’il est préférable de rester parmi ceux qui ne prennent pas de position, mais cette décision ne conduit nulle part ; car non seulement elle ne permet pas de rencontrer Dieu mais, surtout, elle n’offre pas d’avenir.
- Celles qui ont cru dans une confession de foi erronée
Ce sont celles qui ont une « foi religieuse » héritée de quelqu’un, mais en aucun cas le fruit d’une expérience personnelle. Cette profession de foi n’apporte aucune satisfaction d’ordre spirituel. Elle est suivie par habitude et n’accorde pas de paix intérieure. Elle n’apporte pas la présence de Dieu dans le cœur et ne confère pas de certitude de salut.
Pourtant ces personnes croient que cette foi est l’expression de la vérité et pour rien au monde elles ne seraient disposées à la changer.
Cette position, était celle de Saul de Tarse, devenu après l’apôtre Paul, qui au nom de Dieu et de la « religion » s’était voué corps et âme à persécuter le Christ ainsi que ses disciples, en s’enfonçant ainsi dans l’erreur.
Dans cette catégorie de personnes il y en a certainement qui sont de bonne foi.
- Celles qui, comme l’apôtre Paul, savent « en qui elles ont cru »
Ces dernières n’ont pas cru dans une religion mais dans une Personne : « … je sais en qui j’ai cru »
Nous pouvons dire « … je sais en qui j’ai cru » seulement quand nous avons rencontré personnellement Christ et que par conséquence nous savons de qui nous parlons et qui Il est, comme l’apôtre Paul qui rencontra Jésus sur le chemin de Damas et fut ébloui par la Lumière de Sa présence et entendit Sa voix.
‘’Je sais’’ n’implique pas une conviction mentale, mais une vraie expérience avec Christ, donc une rencontre personnelle et individuelle sans laquelle nous ne pouvons pas l’affirmer.
La meilleure des religions ne pourra pas offrir l’assurance que seulement Christ peut accorder ! Nous l’avons connu et nous l’avons rencontré parce que nous avons entendu Sa voix s’adresser à notre cœur et à partir de ce moment nous marchons avec cette foi dans l’âme.
C’est cette foi qui rend inébranlable, parce que nos pieds sont affermis sur le Rocher qui est Jésus-Christ. Notre vie peut compter sur ses promesses et sur l’assurance que Jésus sera avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde (Matthieu28.20).
Celui qui a expérimenté ‘’ en qui j’ai cru ’’ peut défier le monde sans le craindre. Un ancien chrétien mis en accusation, à qui un juge avait dit que le monde était contre lui, répondit avec fermeté que si le monde était contre lui, lui était contre le monde.
Sa foi en Christ ne vacilla pas même un seul instant car il savait en qui il avait cru.
Avons-nous cette même foi dans la personne de Jésus-Christ ?
C’est l’unique foi qui met en sécurité notre âme dans la multitude des épreuves et des difficultés de la vie.
Si nous croyons en Christ, nous ne sommes pas comme des roseaux agités par le vent, en proie aux philosophies des hommes et des doctrines qui empoisonnent l’âme.
Nous savons et nous sommes certains que le Seigneur Jésus nous conduira où il a promis, c’est à dire, dans son Royaume glorieux, comme dit l’apôtre Paul en conclusion de son affirmation « … car je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé qu’il a la puissance de garder mon dépôt jusqu’à ce Jour-là. »