Le chemin de la consolation

« Consolez, consolez mon peuple, Dit votre Dieu. ²Parlez au cœur de Jérusalem et criez-lui Que son combat est terminé, Qu’elle est graciée de sa faute, Qu’elle a reçu de la main de l’Éternel Au double de tous ses péchés. ³Une voix crie dans le désert : Ouvrez le chemin de l’Éternel, Nivelez dans la steppe Une route pour notre Dieu. ⁴Que toute vallée soit élevée, Que toute montagne et toute colline soient abaissées ! Que les reliefs se changent en terrain plat Et les escarpements en vallon ! ⁵Alors la gloire de l’Éternel sera révélée, Et toute chair à la fois (la) verra ; Car la bouche de l’Éternel a parlé. » (Ésaïe 40.1–5)

 

1. … Apporter la consolation

Aux afflictions du présent, aux peines qui encerclent et enfoncent les hommes, Dieu veut apporter une véritable CONSOLATION.

 

« Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père compatissant et le Dieu de toute consolation, ⁴lui qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation que nous recevons nous-mêmes de la part de Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans toutes sortes d’afflictions ! » (2 Corinthiens 1.3–4)

• La logique fait dire que nous ne pouvons pas apporter aux autres ce que nous n’avons pas reçu nous-même, toute tentative est vouée à l’échec, voir même à la catastrophe.
• La consolation n’est pas accordée aux plus méritants mais elle est proposée à tous ceux et celles qui veulent en faire l’expérience auprès du Père de la consolation et décident de la vivre mais aussi de la partager autour d’eux.

Généralement, celui qui perd le combat et appelé à subir et payer les conséquences. Savoir reconnaître sa propre défaite et humiliant et certainement pas facile, mais nécessaire.

 

• Il existe deux types de réactions possibles qui, par la même occasion, déterminent la fin de toutes choses :

1. La rébellion : qui implique une attitude de révolte et de lutte pour un combat qui est déjà perdu et qui finit par produire une défaite sans précédent. « La peine éternelle »
2. La soumission : Après avoir perdu le combat, celui qui a connu la défaite est à la merci du vainqueur qui peut disposer de son avantage comme il lui semble bon.

 

« D’où viennent les luttes, et d’où viennent les querelles parmi vous, sinon de vos passions, qui guerroient dans vos membres ? ²Vous convoitez et vous ne possédez pas ; vous êtes meurtriers et envieux, sans (rien) pouvoir obtenir ; vous avez des querelles et des luttes, et vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas. ³Vous demandez et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, afin de (tout) dépenser pour vos passions. ⁴Adultères ! Ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu. ⁵Croyez-vous que l’Écriture dise en vain : Dieu aime jusqu’à la jalousie l’Esprit qu’il a fait habiter en vous ? ⁶Mais il donne une grâce supérieure, puisqu’elle dit : Dieu résiste aux orgueilleux, Mais il donne sa grâce aux humbles. ⁷Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il fuira loin de vous. ⁸Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Purifiez vos mains, pécheurs, et nettoyez vos cœurs, âmes partagées. ⁹Reconnaissez votre misère, menez deuil, pleurez ; que votre rire se change en deuil, et votre joie en tristesse. ¹⁰Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera. » (Jacques 4.1–10)

 

La grâce supérieure dont il est question, nous la retrouvons bel et bien dans notre texte d’Esaïe car il est dit : « Qu’elle a reçu de la main de l’Éternel Au double de tous ses péchés. »

 

N’oublions pas que la loi ordonnait (Exode 22.4-9) qu’en cas de dommage causé au prochain, la réparation fût le double de l’objet enlevé ou gâté ; car, outre le dommage et ses conséquences, il y avait à réparer la faute commise.

• La simple restitution ne pouvait passer pour une expiation.
• « Rendre au double » équivaut ainsi à notre expression : rendre capital et intérêts.

 

2. … Ouvrir le chemin

« Ouvrez le chemin de l’Éternel, Nivelez dans la steppe Une route pour notre Dieu. ⁴Que toute vallée soit élevée, Que toute montagne et toute colline soient abaissées ! Que les reliefs se changent en terrain plat Et les escarpements en vallon ! »

Ce chemin ne peut-être frayé autrement qu’en rétablissant la vérité et la droiture.

Ouvrez le chemin de l’Éternel « le chemin du cœur »

Pour information : La steppe est une vaste plaine à la végétation pauvre des régions semi-arides.

• La vallée qui doit être élevée : rétablir la vérité et la justice là où nous avons été faux et injustes.
• La montagne qui doit être abaissée : c’est là où nous avons mis à l’honneur notre orgueil. Il nous faut faire preuve d’humilité.
• Les reliefs changés en terrain plat : nous parle de la nécessité de mettre les choses à plats avec Dieu.

 

« ⁸Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Purifiez vos mains, pécheurs, et nettoyez vos cœurs, âmes partagées. ⁹Reconnaissez votre misère, menez deuil, pleurez ; que votre rire se change en deuil, et votre joie en tristesse. ¹⁰Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera. » (Jacques 4.8–10)

 

3. … Voir le Victorieux et vivre la victoire

« ⁵Alors la gloire de l’Éternel sera révélée, Et toute chair à la fois (la) verra ; Car la bouche de l’Éternel a parlé. »

 

En effet la gloire de Dieu est prête à se révéler et à combler la vie de ceux et celles qui lui ouvrent le cœur.

• Quand la consolation de Dieu prend place dans la vie des hommes, elle produit une joie immense et une Espérance vivante qui transforme la vie de ceux qui ont font l’expérience.
• Il me semble important de rappeler que la Victoire dont nous sommes invités à être au bénéfice, est celle qui découle de la croix.
• Là où le Seigneur Jésus, le Fils unique de Dieu, a donné Sa vie et payé pour le pardon des péchés des hommes, à cette même croix, il a accompli l’œuvre de rédemption et il a scellé l’alliance nouvelle dans son sang.
• Celui qui a vaincu la mort et Satan, est retourné dans le Ciel avec triomphe et majesté.
• La révélation dont il est question dans ce texte de la Parole de Dieu, c’est l’amour dont il fait preuve, de la grâce qu’Il veut accorder et du réconfort qu’Il apporte à ceux qui deviennent ses enfants.

Cette victoire et cette consolation ne demandent qu’à se manifester dans votre vie, mais pour se faire il existe un seul moyen.

Jésus est :   Sauveur, par son œuvre de pardon et de rédemption à la croix

                      Seigneur, par la place qui Lui revient de droit dans notre cœur et dans notre vie.

Comme il a été dit tout à l’heure deux positions sont possibles avec deux fins certaines :

1. La rébellion : qui implique une attitude de révolte et de lutte pour un combat qui est déjà perdu et qui finit par produire une défaite sans précédent. « La peine éternelle »
2. La rédemption : Se rendre à Dieu, Lui accorder la place qui Lui revient et se soumettre à Sa volonté.

N’oublions pas qu’Il s’engage à payer non seulement le capital mais aussi les intérêts

 

Pasteur INSINGA Emmanuel